Guide monte-escalier : tout savoir sur le fonctionnement et la consommation d'énergie d'un monte personne
Une des préoccupations majeures des personnes qui souhaitent investir dans un monte escalier électrique est sa consommation d’énergie. Ceci peut être lié à un souci d’ordre environnemental ou financier.
Bien que cette solution soit devenue un allié majeur pour les personnes âgées ou à mobilité réduite, il ne faut pas oublier qu’elle a aussi besoin d’énergie pour fonctionner. Ainsi, mieux vaut être renseigné sur la consommation d’énergie des différents modèles de monte-escaliers.
Au travers de ce guide, retrouvez toutes les informations nécessaires pour comprendre le fonctionnement et la consommation électrique d’un monte-escalier.
Principe de fonctionnement d’un monte-escalier électrique
Les progrès technologiques entraînent l’arrivée sur le marché de nouveaux dispositifs destinés à faciliter la vie au quotidien. Le monte-personne en fait partie, il permet de se déplacer d’un étage à l’autre pour limiter les risques de chute, de déséquilibre et réduire la fatigue. Cette solution d’aide à la personne est aujourd’hui devenue un indispensable pour ceux qui sont susceptibles d’être en proie aux troubles de l’équilibre et de la vision. Elle leur permet de se déplacer dans les escaliers sans effort et de profiter de toutes les pièces de votre maison.
Le monte escalier est composé de trois éléments essentiels, à savoir :
- Le siège sur lequel s’assoit l’utilisateur, plus ou moins confortable selon la gamme et le fabricant.
- Les rails électriques sur lequel le fauteuil se déplace. Ils sont fixés à même les marches pour suivre votre trajectoire en s’appuyant sur la moindre particularité de l’escalier (palier, courbe, virage, hauteur de marche), côté mur ou côté rampe.
- Le bloc moteur qui est alimenté par à une ou plusieurs batteries. Le moteur électrique fournit la puissance nécessaire pour le déplacement du fauteuil.
Dans le passé, le monte-escalier fonctionnait intégralement sur secteur. Il était relié en permanence à un câble d’alimentation branché à une prise. Ceci pouvait s’avérer gênant. Aujourd’hui, les monte-escaliers, à l’exception du mini-ascenseur, fonctionnent quasiment sur batteries rechargeables. Le moteur est alimenté par des batteries qui se rechargent automatiquement à chaque arrêt. Quand la charge est encore pleine, la machine peut fonctionner sans électricité.
Grâce à ce nouveau fonctionnement, le monte escalier devient plus autonome énergétiquement. Même en cas de coupure d’électricité, elle continue de fonctionner grâce à l’énergie stockée dans la batterie. De plus, elle n’a plus besoin de tirer de longs câbles d’alimentation.
Pour mettre en marche le monte-escalier, l’utilisateur doit s’installer dans le fauteuil et actionner la commande qui se présente sous forme de manette ou de bouton. Il est également possible de disposer de télécommandes fixées au mur, en haut et en bas de l’escalier, pour appeler le dispositif à distance.
D’autres boutons peuvent également se trouver sur la télécommande ou l’accoudoir pour contrôler la vitesse de l’appareil. Par ailleurs, le monte escalier peut intégrer diverses fonctionnalités qui améliorent le confort ou la sécurité de la personne. Parmi celles-ci, on peut citer la détection d’obstacles. Si des objets gênent son passage, il s’arrête automatiquement. À l’arrivée, si l’appareil choisi est doté d’un siège pivotant, celui-ci pivote pour faciliter la sortie et garantir la sécurité de l’utilisateur.
Les batteries : un élément essentiel au fonctionnement des monte-escaliers
Les anciens modèles de monte-escaliers disposent d’une alimentation précaire puisque les appareils fonctionnent directement sur les rails. De nos jours, tous les élévateurs modernes fonctionnent sur batteries pour être plus performants.
Les batteries peuvent être faites de différents composants : gel de plomb, lithium… Par rapport aux batteries ancienne génération, elles sont plus autonomes. Leur charge complète intervient au bout de 4 heures environ. À titre d’exemple, une charge complète permet d’effectuer entre 2 et 10 allers-retours de façon autonome.
Le chargement des batteries est entièrement automatisé. Il se lance lors du fonctionnement du dispositif dans le cas d’un escalier droit ou à des points de charge pour les escaliers tournants une fois que le dispositif est à l’arrêt. Le circuit comporte au moins deux points d’ancrages, situés en haut et en bas de l’escalier si celui-ci est droit. S’il comporte un palier intermédiaire, il peut y avoir un point d’ancrage supplémentaire. Ces bases sont reliées au réseau d’installation électrique domestique, c’est-à-dire à un courant classique de 220 volts.
Bon à savoir : ces dispositifs d’aide au maintien à domicile peuvent bénéficier d’aides et de subventions à l’installation. Des organismes prennent en charge une partie des frais selon la situation de la personne (en situation de handicap, foyer aux revenus modestes). Un crédit d’impôt ainsi que des aides fiscales sont également envisageables. En générale, le montant des aides fait l’objet d’une étude par une commission. L’intervention d’un professionnel est également requise pour installer le monte-escalier dans votre maison.
Qu’en est-il de la consommation électrique du monte-escalier ?
Même si à première vue, le monte-escalier droit ou tournant semble être très consommateur d’énergie par sa taille et sa puissance, il ne consomme finalement que l’équivalent d’une ampoule standard. En effet, la batterie d’un fauteuil élévateur a une puissance de 15 à 50 watts. De plus, il ne consomme de l’énergie qu’au moment du rechargement des batteries, c’est-à-dire en cours de fonctionnement ou aux points de charge. Sa consommation est donc maîtrisée.
Après une charge complète, le siège-élévateur peut effectuer jusqu’à 10 montées et descentes sans électricité. Une utilisation peu énergivore qui ne risque pas d’alourdir votre facture énergétique. Il importe cependant de faire une distinction entre les différents modèles de monte-escaliers, car une légère différence peut exister sur leur consommation électrique.
Comparatif de la consommation électrique des différents types de monte-escalier
Le marché des dispositifs d’aide au maintien à domicile est large, tous les fauteuils d’élévation n’ont pas la même consommation énergétique. Chaque modèle peut avoir ses spécificités :
Monte-escalier classique ou chaise élévatrice :
La puissance de ce genre d’installation est de 50 watts. Sa consommation électrique est donc de 5 centimes environ par heure de fonctionnement. Les batteries sont indispensables au fonctionnement du dispositif. Elles se rechargent durant l’utilisation ou aux points d’ancrages.
Mini-ascenseur
Ce dispositif fonctionne par courant électrique. La consommation électrique est variable, allant de faible à modérée selon les modèles. Ce genre de dispositif peut être équipé de batteries. Mais celles-ci jouent uniquement un rôle de secours en prenant le relais s’il y a une coupure du courant.
Plateforme élévatrice
Tout comme la chaise élévatrice classique, elle fonctionne sur batteries. Toutefois, sa consommation d’électricité est un peu plus élevée étant donné que la puissance de la machine est elle-même plus élevée. Celle-ci tourne autour de 80 watts. La consommation dépend d’un certain nombre de paramètres, dont la capacité ou le poids pouvant être supporté par la plateforme, la puissance du moteur, la vitesse de déplacement, etc.
Élévateur d’extérieur
La puissance varie de 50 à 250 watts selon les modèles. Là encore, la consommation électrique peut varier en fonction de la capacité et des dimensions du dispositif.