"Mon Logement, Ma Vie" - André, 85 ans : les retrouvailles
Dans "Mon Logement, Ma Vie", les seniors ont la parole ! Et pour ce 11e épisode, je vous propose d’aller prendre des nouvelles d’André, 85 ans qui vit avec son épouse à Saint-Just-en-Chevalet, dans la Loire. André, j’avais déjà eu l’occasion d’échanger avec lui au mois d’Avril de l’année dernière. C’était en plein confinement, un moment compliqué à l’époque pour le couple.
La troisième saison de Mon logement ma vie se poursuit et nous continuons d’aller à votre rencontre pour prendre de vos nouvelles. « Mon logement, ma vie », c’est le podcast qui vous donne la parole. Un programme à écouter sur independanceroyale.com, disponible également sur l’ensemble des plateformes de diffusion de podcast. Et pour ce 11e épisode, je vous propose d’aller prendre des nouvelles d’André, 85 ans qui vit avec son épouse à Saint-Just-en-Chevalet, dans la Loire. André, j’avais déjà eu l’occasion d’échanger avec lui au mois d’Avril de l’année dernière. C’était en plein confinement, un moment compliqué à l’époque pour le couple.
Journaliste : Bonjour André et merci de répondre à nouveau à mes questions. Alors la première d’entre elles, comment ça va depuis la dernière fois, il y a presque un an de cela ?
André : ça va.
Journaliste : Comment se sont déroulés pour vous et vos proches la fin d’année 2020 et les fêtes de fin d’année ?
André : On est resté à la maison. Tranquille !
Journaliste : Vous êtes resté tout seul ?
André : Non, il y a notre petit-fils qui est venu nous voir.
Journaliste : Bon d’un point de vue psychologique, comment est-ce que vous l’avez vécu vous cette année 2020 ?
André : On n’est pas malheureux à la campagne. On n’est pas malheureux mais ils cassent les pieds avec leurs conneries. Ils ne s’arrêtent pas.
Journaliste : Vous en avez marre ?
André : Oui, on a marre.
Journaliste : Quand on avait eu l’occasion d’échanger ensemble la première fois, c’était donc en plein confinement et vous en aviez déjà un petit peu marre. Ce qui pesait à l’époque, c’était de ne plus voir vos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ? Vous vous êtes rattrapé depuis ?
André : Oui. Ils viennent de temps en temps.
Journaliste : Donc, ça c’est mieux quand même.
André : Oui.
Journaliste : Alors, comment est-ce que vous échangez maintenant avec vos proches avec les contraintes sanitaires ?
André : On prend le masque et puis on s’en va un peu, voilà.
Journaliste : Vous respectez les gestes barrières et la distanciation sociale ?
André : Oui, bien sûr.
Journaliste : Et pour votre fils, comment ça se passe pour lui en rappel qu’il travaille en Ehpad. Ça n’a pas été trop compliqué pour lui toute cette année 2020 d’un point de vue professionnel ?
André : Non, il va toujours dans son Ehpad. Il m’a dit qu’il n’y a pas de problème, il n’y a pas de malade, pas beaucoup ou peu, un, deux…
Journaliste : Malheureusement, on n’a toujours pas terminé avec la Covid au moment où on enregistre ensembles. On n’est toujours concerné par le couvre-feu à 18h. Pour l’instant, il n’y a pas de nouveau reconfinement annoncé. Vous en pensez quoi du couvre-feu ? Ça va ? Vous arrivez à vivre avec ?
André : Si on ne se sent pas bien, on ne sort pas. Ici à la campagne, ce n’est pas pareil. On a une grande maison. On n’a pas d’enfants qui trainent au milieu.
Journaliste : Vous profitez du grand air ?
André : Oui.
Journaliste : André, vous avez 86 ans. Avec votre épouse, vous faites partie des personnes prioritaires pour se faire vacciner. Est-ce que vous vous êtes fait vacciner ?
André : Il n’y a pas longtemps, mercredi.
Journaliste : Ah, vous avez reçu la première dose ?
André : Oui, mercredi.
Journaliste : C’était important pour vous de le faire ?
André : Bah oui, comme ça on espère que ce ne soit pas un placébo ou quelque chose qui nous rend malade.
Journaliste : Pour l’instant ça va, il n’y a pas d’effet secondaire ?
André : Non à part le mal au bras.
Journaliste : Oui, ça c’est normal.
André : Oui.
Journaliste : Vous vous déplacez quand même un petit peu malgré tout ?
André : Oui, un petit peu dans le village. C’est tout.
Journaliste : A l’époque, vous me disiez que vous étiez pris en charge par l’ADMR pour le ravitaillement des courses. Ça continue toujours ?
André : Un petit peu, oui quand on a besoin. Elle y va, elle va faire des courses.
Journaliste : D’accord et vous y allez aussi de votre côté ?
André : Non, pas aussi souvent.
Journaliste : Depuis que le coronavirus est en France, est-ce que ça a changé vos habitudes ? Est-ce qu’il y a des choses que faisiez avant que vous ne faites plus ou moins ?
André : Non. C’est toujours pareil.
Journaliste : Avec le retour des beaux-jours-là, vous allez retourner dans le jardin ?
André : Ola, le jardin je n’en fais plus moi.
Journaliste : C’est en friche ?
André : Bah non, il y a quelqu’un qui vient l’entretenir un peu.
Journaliste : Ah d’accord. Ok.
André : Il y a de l’herbe.
Journaliste : Vous vous occupez comment alors vous ?
André : Un peu de ménage. Un peu de cuisine, la télévision beaucoup. On regarde un peu de tout. On va regarder Pavel.
Journaliste : Ah oui d’accord, sur la 6.
André : Voilà.
Journaliste : André, est-ce que vous avez des craintes pour l’avenir, le vôtre ou celui de vos proches en raison de la pandémie et de ses répercussions ? Je pense surtout d’un point de vue économique.
André : Je n’en sais rien. Là je ne peux pas vous le dire.
Journaliste : Mais vous n’avez pas peur pour vos enfants, par exemple, ou petits-enfants ?
André : Non, mon petit-fils travaille toujours, mon fils travaille toujours.
Journaliste : C’est bien ça. Ça veut dire qu’ils ne sont pas impactés.
André : Non.
Journaliste : André, à 86 ans maintenant, vous êtes toujours indépendant malgré tout chez vous dans votre logement. Pourquoi c’est important d’être chez soi ?
André : Pour ne pas attraper les maladies dans les Ehpad. On est chez nous. On est tranquille. C’est important d’être chez soi.
Journaliste : Pourquoi c’est important ?
André : Vous ne voyez pas le nombre de morts dans les Ehpad ?
Journaliste : Et puis chez vous, vous avez vos habitudes.
André : Oh bah oui.
Journaliste : Il y a une pièce où vous aimez être particulièrement chez vous ?
André : Oui, dans mon lit.
Journaliste : Ah. Vous êtes un gros dormeur ?
André : Oui.
Journaliste : Ah oui ?
André : On dort, on regarde la télé.
Journaliste : Et puis quand on est dans son lit, on vous fiche la paix ?
André : Ah oui. Ils ont intérêt.
Journaliste : André, ce sera ma dernière question et je vous laisse tranquille et je vous remercie encore une fois. Avant de se quitter, qu’est-ce qu’on peut vous souhaitez pour cette année 2021, pour vous et votre épouse ?
André : Je souhaite que ça ne continue plus comme ça.
Journaliste : Merci André. J’étais ravi de vous retrouver. Merci aussi à vous de votre fidélité. Si vous souhaitez réagir à cet épisode ou même témoigner prochainement comme vient de le faire André, ce n’est pas compliqué, rendez-vous sur le site internet et les réseaux sociaux d’Indépendance Royale. Merci à vous et à très vite.
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Témoignages recueillis par Jean-Baptiste Vennin