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"Mon Logement, Ma Vie" - Claudine, 66 ans

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Anastasia Wattecamps
Experte en Bien-être
Rédigé le : 20/10/20 · Modifié le : 31/10/20
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Dans "Mon Logement, Ma Vie", les seniors ont la parole ! Dans ce second épisode de la seconde saison, nous partons pour Lyon rejoindre Claudine, retraitée de 66 ans, qui vit avec son époux en centre-ville de la capitale des Gaules.

Indépendance Royale, le numéro 1 du maintien à domicile des seniors vous présente : Mon logement ma vie. Ravis de vous retrouver pour cette deuxième saison de Mon logement ma vie, le podcast qui redonne la parole aux seniors. Un programme à écouter sur independanceroyale.com, disponible aussi sur l’ensemble des plateformes de diffusion de podcast. Alors tout au long de cette deuxième saison, nous allons nous rendre un peu partout en France à votre rencontre pour prendre tout simplement de vos nouvelles. L’occasion d’en savoir plus sur votre environnement, sur comment vous vous viviez depuis chez vous cette période décidément pas comme les autres. Et pour ce nouvel épisode de cette saison, nous partons pour Lyon. Nous allons y rejoindre Claudine, retraitée de 66 ans, qui vit avec son époux dans leur appartement dans le centre-ville de la capitale des Gaules.

Claudine : Bonjour Claudine.

Claudine : Oui, bonjour Monsieur.

Journaliste : Il y a longtemps que vous êtes retraitée Claudine ?

Claudine : Alors moi non, ça va faire 2 ans au mois de Janvier.

Journaliste : D’accord, et vous faisiez quoi avant si ce n’est pas indiscret ?

Claudine : Moi, j’étais dans la fonction publique dans la métropole de Lyon. J’étais assistante de direction.

Journaliste : Donc on va dire que vous êtes une jeune retraitée de 66 ans. Comment est-ce que vous occupez vos journées ? A quoi ça ressemble une journée type en ce moment pour vous ?

Claudine : Le matin, c’est le ménage comme ça l’après-midi on bouge beaucoup. On va beaucoup marcher. On va souvent dans les monts du Lyonnais on prend la voiture pour se balader. J’ai un papa qui est en Ardèche. Donc on y descend quand même une fois par mois en Ardèche. Voilà.

Journaliste : Claudine, c’est quoi vos hobbies et vos passions ?

Claudine : J’aime beaucoup lire autant de romans policiers que des médicaux, à l’eau de rose, un peu de tout. C’est les mots croisés et du canevas.

Journaliste : C’est quoi, c’est de la tapisserie que vous faites ?

Claudine : Voilà, c’est tout à fait de la tapisserie.

Journaliste : L’été est maintenant un peu derrière nous, c’est maintenant l’automne malheureusement. Qu’est-ce que vous avez fait de beau cet été. Vous avez pu partir un peu en vacances ?

Claudine : Alors, nous devions partir en Bretagne mais avec ce qui s’est passé, on n’est pas parti. On est parti régulièrement descendre en Ardèche et on partait pour des journées. On a été un week-end dans la Haute-Savoie, on a fait le beaujolais. Mais vraiment, on n’est pas parti à cause du covid.

Journaliste : Justement, comment est-ce que vous viviez cette période avec votre mari ? Il y a eu le confinement d’abord, ensuite le déconfinement. Maintenant le virus qui circule à nouveau activement dans le pays, notamment aussi du côté de Lyon. Comment est-ce que vous viviez tout ça vous ?

Claudine : Pendant le confinement, puisque mon mari a un cancer, donc on sortait du strict minimum dans la journée, c’est-à-dire les courses, le pain, le truc comme ça. Alors on sortait plus le soir. Mais on fait super attention. Dès qu’on sort de la résidence, on a le masque systématiquement. Bien sûr, on se lave les mains, on fait des gestes barrières, on ne fait pas de bises ni avec mon fils quand il vient quand il vient, on évite. On évite les rassemblements. On arrive à se voir de temps en temps avec la famille, la famille de mon mari. Mais on fait très attention parce qu’on ne sait jamais ce qui va se passer surtout en ville. Quand on est en ville, on s’aperçoit qu’en ville ce n’est pas tellement bien fini.

Journaliste : A 66 ans, vous êtes considérée comme une personne un peu à risque par les autorités sanitaires. Est-ce que ça vous inquiète ?

Claudine : Disons que ce n’est pas que ça m’inquiète, oui mais un petit peu. Mais je fais super attention justement pour ça. Mon fils a sa petite copine qui a accouché et on lui a demandé de faire un test parce qu’elle où là elle travaille il y avait une personne et des cas. Elle a été négative et elle était très bien. Vraiment ils étaient obligés de faire un test aussi. Mais c’est vrai qu’on fait super attention. On ne fait pas de rassemblements. On ne va pas dans les salles de spectacle. On fait très attention parce que c’est ce qu’on dit en ville ce n’est pas très…

Journaliste : Ce n’est pas très quoi ?

Claudine : Moi je trouve que ce n’est pas très comment dire, les gens ne font pas attention. Quand je faisais mes courses en grande surface, le masque est obligatoire pour rentrer mais il y en a beaucoup qui l’enlèvent après. Les gens ne sont pas consciencieux. On s’aperçoit qu’à la campagne, dans les petites villes les gens sont beaucoup plus consciencieux qu’en ville, pour nous personnellement.

Journaliste : Au moment où nous enregistrons cet entretien, on parle d’un durcissement des mesures de restriction comme la fermeture possible de certains établissements. Vous en pensez quoi ?

Claudine : Oui, pourquoi pas ! Je sais pas si ça va y faire. Moi, je vous dis pourquoi pas, parce que je vous dis sincèrement ça nous arrive d’aller nous balader comme tout le monde pour aller dans certains endroits. Quand on vous dit il faut 1 mètre entre chaque table, excusez-moi, ils n’y sont pas. Cet été, il y avait eu des fois où il a fait très chaud et on avait fait un tour en ville, on a été sur les berges. Je peux voir dire qu’on a fait quelques pas et après on a dit « Stop, on part ». C’était invivable. Ça grouillait de monde. Les gens n’avaient pas de masque bien sûr. Dans les restaurants, les tables se touchaient. Ce n’est pas respecté.

Journaliste : Claudine, depuis que le coronavirus est en France, est-ce que ça a changé vos habitudes à vous ou est-ce qu’il y a des choses par exemple que vous faisiez avant et que vous faites moins ou plus ?

Claudine : Oui, on avait un abonnement dans un centre, c’est un genre de balnéo, des piscines à remous. Ou bien du sauna, du hammam, de l’aquabike ou des choses comme ça. Je trouvais ça sympa, ça faisait une bonne détente quoi. On n’y a pas été depuis. On allait au cinéma et tout, bon ben on n’y va pas.

Journaliste : Au contraire, est-ce qu’il y a des choses que vous ne faisiez pas avant et que vous faites maintenant depuis qu’il y a le coronavirus, le confinement ? Est-ce que vous vous êtes découverte d’autres activités ?

Claudine : D’autres activités, non. Je lis beaucoup plus et je profite … quand on est chez mon papa, en Ardèche. On va plus se promener en forêt, des choses comme ça …on évite la foule.

Journaliste : Est-ce que vous avez des craintes pour l’avenir, en tout cas pour le vôtre et puis celui de vos proches, à votre fils aussi par exemple en raison de la pandémie et surtout des répercussions d’un point de vue économique, par exemple ?

Claudine : Je pense que oui, il y en aura. Ah oui.

Journaliste : Du coup, vous avez des craintes pour votre entourage ?

Claudine : Un petit peu quand même, parce que je ne sais pas ce que ça va nous donner. C’est bien beau quand on nous dit on va vous aider. On vous donnera de l’argent. On le prend où cet argent ? C’est ça le problème. À force il va falloir qu’on rembourse. Comment pourrait vivre les jeunes de maintenant, c’est là qui me fait un petit peu peur. C’est vrai que mon fils a une place. Il est fonctionnaire, donc ça va. Mais c’est vrai que je crains un peu pour certains.

Journaliste : Pour rappel Claudine, vous n’avez que 66 ans. Vous apparaissez en tout cas en bonne santé. Vous êtes indépendante chez vous dans votre logement, dans votre appartement. Pourquoi c’est important pour vous d’être indépendant chez soi ?

Claudine : La liberté, tout simplement. Tant qu’on peut être chez soi et indépendant, la liberté c’est ce qu’il y a de mieux. On peut sortir quand on veut. Disons que on se fait nos propres repas, on s’occupe, on voit la famille. On est beaucoup plus libre, indépendant et ça revient moins cher aussi.

Journaliste : Donc vous me disiez que vous êtes dans un appartement, vous êtes en plein cœur de Lyon, c’est ça ?

Claudine : Oui tout à fait.

Journaliste : Et chez vous dans quelle pièce vous vous retrouviez le plus souvent finalement ?

Claudine : Le plus souvent c’est la salle à manger.

Journaliste : C’est là que vous êtes bien ?

Claudine : Ah oui.

Journaliste : Qu’est-ce que vous allez faire de beau de votre journée aujourd’hui Claudine ?

Claudine : Là mon mari a une prise de sang et après on va faire des courses.

Journaliste : Qu’est-ce que je peux vous souhaiter pour la suite, Claudine ?

Claudine : Bah écoutez, que tout aille bien.

Journaliste : C’est tout le mal qu’on vous souhaite Claudine. C’était mon logement ma vie, le podcast qui donne la parole aux seniors. C’est la deuxième saison. Si vous souhaitez réagir à cette épisode ou même témoigner comme vient de le faire Claudine, vous pouvez le faire. Rendez-vous pour ce faire sur le site internet et les réseaux sociaux d’Indépendance Royale. Merci à votre fidélité à ce programme et à très vite.

 

Retrouvez le podcast "Mon Logement, Ma Vie" par Indépendance Royale sur toutes les plateformes de podcasts :

Spotify : https://open.spotify.com/show/5B53Kt9KVbRocxyB87UJlH

Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/1157212

Podcast Addict : https://podcast.ausha.co/mon-logement-ma-vie/

Apple podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-logement-ma-vie/id1510535949

Tune in : https://tunein.com/podcasts/Health--Wellness-Podcasts/Mon-logement-ma-vie-p1320021/

Témoignages recueillis par Jean-Baptiste Vennin

Indépendance Royale
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