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"Mon Logement, Ma Vie" - Didier, 68 ans

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Anastasia Wattecamps
Experte en Bien-être
Rédigé le : 26/03/21 · Modifié le : 13/04/21
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Dans "Mon Logement, Ma Vie", les seniors ont la parole ! Nous allons prendre la direction du département des Pyrénées-Atlantiques pour ce dixième épisode à Sarpourenx, entre Bayonne et Pau. Nous allons y retrouver Didier, 68 ans, qui réside dans un pavillon avec son épouse, père de 3 enfants et grand-père à 7 reprises.

Bienvenue dans « Mon logement, ma vie ». Comme lors des deux précédentes saisons, nous continuons d’aller à votre rencontre pour prendre de vos nouvelles. « Mon logement, ma vie », c’est le podcast qui vous donne la parole. Un programme à écouter sur Independanceroyale.com, disponible également sur l’ensemble des plateformes de diffusion de podcasts. Nous allons prendre la direction du département des Pyrénées-Atlantiques pour ce dixième épisode à Sarpourenx, entre Bayonne et Pau. Nous allons y retrouver Didier, 68 ans, qui réside dans un pavillon avec son épouse, père de 3 enfants et grand-père à 7 reprises.

Journaliste : Bonjour Didier. Merci de répondre à mes questions. La première d’entre elles est : comment s’est déroulé pour vous ce début d’année 2021 ?

Didier : Le début d’année, pas plus libre que les autres, parce qu’on n’est pas libre de faire ce qu’on veut. On est juste bon pour travailler. Maintenant, je ne travaille plus, mais je regarde aux alentours, c’est métro-boulot-dodo. Comme on pète un peu les plombs, il y a mon fils qui est venu passer la semaine. Dans l’Eure-et-Loir, ils sont en vacances. Ils sont repartis ce matin.

Journaliste : J’imagine que ça vous a fait du bien de les voir.

Didier : Bah, oui. C’est sûr. Malgré qu’il soit dur, cela fait du bien quand même.

Journaliste : Il soit dur, c’est-à-dire ?

Didier : Il y en a un qui arrive à ses 16 ans. Il ne fait rien à l’école. Il n’y a que les jeux vidéos qui comptent et les nanas.

Journaliste : Didier, est-ce que vous craignez un nouveau confinement le week-end, par exemple, comme dans certains départements où la vigilance est renforcée ?

Didier : Chez nous, je ne pense pas, parce qu’on n’a pas beaucoup de cas.

Journaliste : C’est un département où vous êtes épargné ?

Didier : Oui. Depuis le début de la crise, on est un département très peu touché.

Journaliste : Comment vivez-vous le couvre-feu à 18h ?

Didier : Je vous le dis. C’est dur, parce qu’on a le temps de ne rien faire. En plus, il y a mon fils qui est venu. On a fait des travaux. On s’occupe comme on peut. On a monté une piscine. Tant qu’il y a une occupation, ça va, mais s’il n’y a pas d’occupations, on pète les plombs. On est un couple recomposé. J’ai ma femme qui est partie voir ses enfants dans l’Eure-et-Loir, parce qu’elle a pété les plombs. Comme on dit, métro-boulot-dodo, ils commencent a en avoir marre. Les petits-enfants la réclament. La grand-mère a envie de les voir.

Journaliste : Du coup, comment est-ce que vous organisez vos journées ? A quoi ça ressemble une journée type pour vous ?

Didier : Pour moi, ça va que je suis un assez bon bricoleur. J’arrive à m’en sortir correctement. Mais quelqu’un qui n’est pas bricoleur, et qui ne sait pas faire du bricolage et tout, je pense que les journées doivent être longues.

Journaliste : Donc, vous vous occupez à bricoler. Sinon, il y a quoi d’autre ?

Didier : C’est tout. Je ne suis pas du tout télé, parce que j’en ai marre de voir toujours les mêmes tronches à la télé. Puis, je vais vous dire franchement. Je vais payer une taxe pour les émissions. Ça commence à me gonfler aussi. On dit que les gamins sont brutaux et tout. Mais déjà, ils feraient mieux de faire attention à ce qui se passe à la télé ou sur internet. Des fois, c’est irrespectueux.

Journaliste : Quand vous dites que vous bricolez, vous bricolez quoi là ?

Didier : Moi, je fais un peu de tout. Je fais du jardinage. Depuis que je suis ici, je fais du jardin. Là, je suis en train de monter une piscine. Donc, ça m’occupe pas mal. Après, c’est la routine. Je nettoie mon camping-car, mon bateau. J’ai de l’occupation.

Journaliste : Rapidement, comment s’est déroulée pour vous et vos proches la fin d’année de l’année dernière, et notamment les fêtes de fin d’année ?

Didier : On n’a rien fait du tout. On était bloqués. On ne pouvait pas bouger. On est restés dans notre coin à ne rien faire.

Journaliste : D’un point de vue psychologique, vous diriez que l’année 2020 a été dure ?

Didier : C’était catastrophique pour beaucoup de choses. Je pense que les années à venir vont être encore plus dures pour ceux qui travaillent, parce que tout ce qu’ils ont fait, tout cela à rembourser. Je ne sais pas comment ils vont faire.

Journaliste : Sinon, tout le monde va bien dans votre famille ? Personne n’a été malade ?

Didier : Non. J’ai ma tante qui est décédée du Covid. La belle-mère de ma sœur qui est décédée aussi. Dans l’ensemble, on a eu deux personnes qui sont parties. Je pense qu’il y en a d’autres qui en ont eu plus que cela.

Journaliste : Didier, vous n’avez que 68 ans. Vous ne faites pas forcément partie des premières personnes qui sont prioritaires pour aller se faire vacciner. Est-ce que vous allez vous faire vacciner ?

Didier : Oui. Dès que j’ai l’occasion d’y aller, j’y vais. Si cela peut nous donner une liberté, je le fais.

Journaliste : Vous n’avez pas de crainte particulière ?

Didier : Non. Là-dessus, je fais confiance à la science. De toute façon, il faut bien qu’on aille dans un sens pour essayer de sortir de ce problème.

Journaliste : Maintenant, comment est-ce que vous faites pour échanger avec vos proches ? Vous m’avez dit que ce week-end, vous avez vu un peu de votre famille ? Est-ce que vous continuez à respecter les gestes barrières ou la distanciation sociale malgré tout ?

Didier : De toute façon, je suis arrivé il y a 2 ans. J’ai très peu d’amis. Là où j’étais avant, je côtoyais beaucoup de gens, parce que j’ai été à mon compte. Après, j’ai été dans un lycée professionnel pendant 20 ans. Je connaissais énormément de monde. C’est pour cela que je suis parti un petit peu, pour avoir de la tranquillité. Avant, je ne pouvais pas sortir. On m’abordait tout le temps.

Journaliste : Là, c’est tout le contraire, du coup, avec la maladie en plus ?

Didier : Oui. Dans la région, pour se faire des amis, c’est vachement dur, parce qu’on ne voit personne.

Journaliste : Vous ne regrettez pas votre choix cependant ?

Didier : Non, pas du tout. On a la chance d’avoir beaucoup de soleil.

Journaliste : Depuis que le coronavirus est en France, est-ce que cela a changé vos habitudes ? Est-ce qu’il y a des choses que vous faisiez avant et que vous ne faites plus ou moins ?

Didier : Oui, parce qu’on prenait le camping-car et on allait se balader très souvent. Là, le camping-car est resté toute l’année dans le garage, parce que sortir puis rentrer à 18h le soir, ce n’est pas possible. Vous prenez le camping-car, vous ne faites pas 20km. Donc, à 20h du soir, vous n’êtes pas rentré. En plus, dans les coins, on a deux stations de ski : La Pierre Saint Martin et Gourette. Quand on va là-bas, c’est pour passer une journée détente. On arrive là-bas, le temps de se défouler un peu… De toute façon, les stations de ski ont toutes fermées. On n’a plus le droit de rien faire. On n’a pas le choix. On est obligé de faire ce qu’il a dit. Puis, sortir choper une amende de 135€, ça ne m’intéresse pas.

Journaliste : Didier, vous avez des craintes pour l’avenir : le vôtre ou celui de vos proches en raison de la pandémie et de ses répercussions, notamment d’un point de vue économique ?

Didier : Oui, pour ceux qui sont en activité. J’ai beaucoup de craintes, puisqu’il y en a beaucoup qui vont être mis à la porte. Ça va faire un gros choc. Mon voisin avait une entreprise. Il avait 23 employés. Il a été mis en liquidation. Il a tout fermé. Il a dû mettre du monde dehors. De ce côté-là, il y en a qui vont vouloir faire du tri dans le personnel. Ils vont sauter sur l’occasion. Il y en a d’autres qui vont avoir un couteau sous la gorge, au niveau des finances. Ils vont vouloir faire autre chose.

Journaliste : Pour vos enfants, ça va ? Tout le monde bosse ?

Didier : Oui, tout le monde travaille. Ce sont des jeunes qui sont un peu comme moi, qui touchent à tout, qui bricolent et qui font plein de choses.

Journaliste : Didier, on le rappelle. Vous avez 68 ans. Vous êtes en bonne santé. Vous êtes indépendant chez vous dans votre logement. Pourquoi est-ce importante cette indépendance chez soi ?

Didier : Déjà, on récupère une certaine liberté qu’on nous retire d’un autre côté. Puis, on essaie de faire autre chose pour arriver à se changer les idées. Quand on est chez nous, on ne nous interdit rien du tout. On fait ce qu’on a envie.

Journaliste : Puis, vous avez vos habitudes.

Didier : Voilà, c’est cela.

Journaliste : Est-ce qu’il y a une pièce dans laquelle vous êtes le plus souvent chez vous ?

Didier : Non. Je ne suis pas une personne d’intérieur. Je suis dans un pavillon. L’hiver, je suis vachement malheureux. Dès que je vois que le temps est beau, je suis toujours dehors, dans le jardin avec mon bricolage et tout ça.

Journaliste : Avec le printemps qui arrive, vous devriez être content. Il y a les beaux jours qui reviennent.

Didier : Voilà. On commence à respirer. Ça remonte un petit peu le moral quand même.

Journaliste : On ne se dit pas que ça va être un peu plus dur le couvre-feu à 18h alors que les journées rallongent et qu’on a envie d’être dehors ?

Didier : Si. Ça va être encore plus dur. C’est sûr. Parce que vous voyez qu’il fait encore jour. L’hiver, la nuit tombe de bonne heure. Il fait nuit. Donc, vous faites autre chose. Mais là, en allant vers les beaux jours, je pense que le gouvernement devrait tenir compte de cela, parce que les gens vont péter les plombs. Ils ne vont pas tenir, parce qu’ils commencent à galérer.

Journaliste : Didier, ce sera ma dernière question. Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite de cette année 2021 ?

Didier : Que cette histoire de Covid s’arrête et qu’on retrouve notre liberté d’avant.

Merci à Didier. Merci également à chacun d’entre vous qui nous suivez nombreux depuis la première saison. Si vous souhaitez réagir à cet épisode ou même témoigner prochainement comme vient de le faire Didier, ce n’est pas bien compliqué. Rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux d’Indépendance Royale. Merci de votre fidélité à ce programme. A très vite !

 

Retrouvez le podcast "Mon Logement, Ma Vie" par Indépendance Royale sur toutes les plateformes de podcasts :

Spotify : https://open.spotify.com/show/5B53Kt9KVbRocxyB87UJlH

Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/1157212

Podcast Addict : https://podcast.ausha.co/mon-logement-ma-vie/

Apple podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-logement-ma-vie/id1510535949

Tune in : https://tunein.com/podcasts/Health--Wellness-Podcasts/Mon-logement-ma-vie-p1320021/

Témoignages recueillis par Jean-Baptiste Vennin

Indépendance Royale
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