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"Mon Logement, Ma Vie" Episode 8

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Anastasia Wattecamps
Experte en Bien-être
Rédigé le : 09/06/20 · Modifié le : 21/06/20
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Dans "Mon Logement, Ma Vie", les seniors ont la parole ! Dans cet épisode, rencontre avec Cécile, une retraitée de 69 ans. Elle vit avec son mari dans les Bouche-du-Rhônes, à Senas.

Dans cet épisode, rencontre avec Cécile, une retraitée de 69 ans. Elle vit avec son mari dans les Bouche-du-Rhônes, à Senas, à moins d’une quinzaine de kilomètre de Salon-de-Provence.

Journaliste : Une journée type confinement chez vous, ça se passe comment du matin, midi jusqu’au soir ?

Cécile : Une journée type confinement, ça commence à cinq heures et demie, six heures le matin, parce que depuis quinze jours je fais de l’hypertension. Donc, je me réveille très tôt. Je prends mon petit déjeuner et je prépare le repas, j’aime bien le faire le matin tôt. Et puis après, c’est la douche et le petit ménage. C’est vite fait puisque pour mon ménage de printemps, je me suis un peu faite violence la première semaine et j’ai fait mon ménage plus qu’à fond.

Journaliste : Ah oui ?

Cécile : Oui, je crois un peu comme tout le monde puisque j’ai eu pas mal de gens de la famille et c’était le même cas. Et puis après, je fais le tour du terrain parce que j’ai la chance d’avoir une villa avec quatre hectares autour de chez moi. Donc, j’ai un périmètre de plus de 900 mètres. Donc, bon ça va, on fait le tour deux, trois fois du terrain. Puis après, je fais de la broderie, de la couture. Je mets la radio et j’écoute beaucoup de chansons mais pas d’infos. Voilà !

Journaliste : Pas d’infos ?

Cécile : Non, j’évite ! J’évite parce qu’avec le téléphone portable, on a plein d’infos qui tombent toutes les deux minutes et c’est pénible !

Journaliste : Au bout d’un moment, trop c’est trop !

Cécile : Oui, la première semaine, c’est vrai qu’on se tenait au courant. Mais là non, c’est trop et puis on se rend compte que personne ne sait. Ils veulent dire des choses, mais comme ils ne savent rien, ils font beaucoup d’erreurs. Ah oui puis dans ce que je fais aussi dans la journée, c’est prendre des nouvelles de ceux qui sont plus âgés que moi, qui sont un peu fatigués ou même les plus jeunes. Voilà ! C’est souvent passer une heure ou deux au téléphone pour avoir des nouvelles.

Journaliste : Alors, on va parler justement des proches, de la famille dans quelques instants notamment, mais peut être avant est-ce que vous vous êtes découverte, je ne sais pas moi, des loisirs ou des choses que vous faites maintenant et que vous ne faisiez pas avant le confinement ?

Cécile : Non, non ! J’aurais dû faire de la peinture, repeindre chez moi mais je ne l’ai pas fait puisque je me suis faite piéger et je n’ai pas acheté la peinture avant. Il faut que je fasse quarante kilomètres pour acheter des pots de peinture. Donc on verra cet été. Sinon, j’ai toujours fait du tricot, de la couture, de la broderie. Voilà ! Ça a toujours été mon truc et là encore plus parce que j’avais un peu laissé tomber. Et puis, le virus m’est retombée dessus. Donc, voilà ! Je ne sors pas chaque jour. J’essaie de sortir qu’une fois par semaine pour aller faire des courses. J’ai une connaissance sur Sénas qui me livre les légumes, en circuit court. Je téléphone, je passe ma commande et on me livre. Voilà ! Après, sortir non ! Je vais faire des courses dans un supermarché, mais une fois par semaine, une fois tous les dix jours. En même temps, je vais acheter mon pain à la boulangerie, mais je le mets au congélateur. Donc, je n’exagère pas. Je ne veux pas faire comme certaines personnes qui sortent tous les jours pour faire la queue au supermarché pour rien. Non !

Journaliste : Alors, comment ça s’organise pour vous la cuisine, par exemple ?

Cécile : J’ai toujours cuisiné. Donc, ça ne me change pas trop. J’ai quatre congélateurs et trois frigos. Donc, j’ai de quoi !

Journaliste : Ah oui, vous avez de quoi faire !

Cécile : J’ai de quoi faire dans mon stock ! Donc, il pourrait y avoir dix personnes d’un coup, pas de souci ! Donc, voilà je n’ai pas trop changé mes habitudes. Simplement, lorsque j’avais envie de sortir, je sortais. Alors que maintenant, il faut réfléchir deux fois. C’est un peu plus compliqué !

Journaliste : Est-ce qu’il y a une pièce où vous êtes le plus souvent, finalement ?

Cécile : J’ai une villa qui est très bien faite. Et quand je suis dans le séjour, je vois mon salon et ma cuisine. Quand je suis dans la cuisine, je vois mon séjour et mon salon. Et quand je suis dans mon salon, je vois mon séjour et ma cuisine. Donc, tout est ouvert ! Et ce sont les trois pièces, en fait, dans lesquelles je suis le plus souvent.

Journaliste : Qu’est-ce qui est le plus compliqué ?

Cécile : Le plus compliqué, c’est de vivre 24h/24 avec quelqu’un.

Journaliste : La promiscuité, alors ?

Cécile : Oui.

Journaliste : Donc effectivement, vous êtes mariée. Et du coup, être h24 avec son conjoint, c’est compliqué. Pourquoi, c’est compliqué ?

Cécile : Ça fait 45 ans qu’on est ensemble quand même, ça commence à faire ! Quand on était plus jeune, on travaillait ensemble. Ça se passait très bien. Mais chacun avait son activité même si on était dans la même pièce. Mais là, c’est plus compliqué. C’est « mais pourquoi tu as mis cet objet là ? » « Tiens, si tu faisais ça à manger » « Oui, mais ce que tu me demandes, je ne l’ai pas dans mon stock ». Et c’est répété sans cesse. Il faut dire qu’il y a un début de maladie qui vient aussi se mettre au milieu. Donc, ce n’est pas évident !

Journaliste : Des petites tracasseries, qui finalement en temps normal passent mais au quotidien, en temps de confinement sont un peu compliquées, quoi !

Cécile : Voilà ! Qui énervent un peu. Qui font qu’on est plus irritables. On comprend moins l’autre.

Journaliste : C’est plus compliqué ?

Cécile : C’est juste un peu plus compliqué !

Journaliste : Comment est-ce que vous faites du coup maintenant pour communiquer justement avec vos proches ?

Cécile : Je téléphone avec WhatsApp, parce qu’après le reste je ne suis pas une pro d’Internet non plus. Mais avec WhatsApp, on se voit. On s’envoie pas mal de SMS aussi. Quelqu’un envoie une bêtise par SMS et puis on la propage un peu partout. Donc voilà ! Après on reçoit des annotations des autres. On s’entend comme ça ! Heureusement que le téléphone existe.

Journaliste : Et vous échangez régulièrement dans la semaine avec vos proches ?

Cécile : Avec certaines personnes, tous les jours. Les amis, tous les deux, trois jours. Et après les simples connaissances, une fois par semaine.

Journaliste : Pourquoi c’est important finalement d’être autonome et d’être chez soi plutôt que dans un établissement, je ne sais pas moi, spécialisé ?

Cécile : Dans mon esprit, les EHPAD je ne préfère pas y aller. J’ai bien averti mon fils d’ailleurs. Je veux rester chez moi au maximum. Dans ma famille, on a toujours gardé les personnes âgées avec soi. Mais moi, j’ai toujours la pêche. De toute façon pour mon mari, il faut que je montre que ça va, même si de temps en temps j’ai des petits coups de blues. Mais il ne faut pas les montrer, quoi !

Journaliste : Vous prenez sur vous ?

Cécile : Je prends sur moi, oui. C’est pour ça que cette semaine, j’avais 17 de tension quand même.

Journaliste : Oui, oui. Il faut aussi vous ménager, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Du coup, pourquoi pour vous quand même malgré tout, ça reste important d’être confinée chez soi ?

Cécile : Pour éviter de gros problèmes, pour qu’on n’attrape pas cette cochonnerie on va dire. On ne va encombrer les hôpitaux encore plus. Déjà, ils n’avaient pas besoin de ça. Puis, on risque sa vie quand même. Après, c’est vrai qu’il ne faut pas trop en faire non plus.

Journaliste : Cécile, est-ce que vous pensez maintenant un petit peu à l’après confinement et à ce que vous allez pouvoir faire ou refaire ?

Cécile : Il y a certaines choses que je ne referai pas, c’est sûr ! C’est-à-dire que, je prends un exemple : je suis invitée chez de la famille ou des amis. Je reçois des personnes que je ne connais pas et de suite on se fait la bise. Là, non ! Je prendrai un peu mes distances. Après, c’est vrai que je n’ai jamais été trop concert, trop cinéma mais on devrait espacer un peu plus les gens dans ce genre de manifestations. Je ne sais pas, faire un peu moins de monde. Nous on va dans les petits restaurants où il y a quatre tables et c’est assez espacé. Et ce n’est pas tous les jours. Donc non, il y a peut-être certaines choses. Oui, je n’irai pas au supermarché pendant les heures d’affluence.

Journaliste : Vous ferez plus attention ?

Cécile : Oui, oui !

Journaliste : En tout cas vous, j’imagine que vous recommencerez à recevoir votre famille, vos proches, vos enfants ?

Cécile : Absolument ! Ça, oui ! On était souvent entre quinze et trente à la maison. Ce sera peut-être un peu moins. Ça va peut-être tourner un peu plus. Je reprendrai mais je ne pense pas maintenant, d’ici le mois d’Août ou quelque chose comme ça. Pas tout de suite dans tous les cas.

Journaliste : Cécile, ce sera ma dernière question ! Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter de beau pour la suite ?

Cécile : Je ne sais pas. Que tout reprenne comme avant. Enfin comme avant, mais avec un peu de changement quand même. Que tout reprenne, que la vie reprenne normalement. Voilà ! Et j’espère que ça va servir de leçons à certaines personnes parce qu’il y a beaucoup d’égoïstes et il y a beaucoup de jalousie, d’égoïsme. Et ça, j’ai du mal à accepter ces deux choses. Parce que moi, je me suis toujours occupée de personnes âgées qui étaient autour de moi. Aller les voir une fois par semaine, ça ne coûte rien. L’emmener à une fête, aller la chercher pour qu’elle mange à la maison... Voilà, j’ai toujours fait ainsi. Donc, il y a beaucoup de solidarité, mais…

Journaliste : Il faut que ça dure !

Cécile : Est-ce qu’il y aura toujours cette solidarité ? Je ne pense pas !

Journaliste : Il faut croiser les doigts en tout cas.

Cécile : C’est un peu dommage !

Journaliste : C’est vrai ! Merci Cécile d’avoir gentiment répondu à mes questions. Je vous souhaite une bonne continuation, bon courage aussi !

Cécile : Merci !

Retrouvez le podcast "Mon Logement, Ma Vie" par Indépendance Royale sur toutes les plateformes de podcasts :

Spotify : https://open.spotify.com/show/5B53Kt9KVbRocxyB87UJlH

Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/1157212

Podcast Addict : https://podcast.ausha.co/mon-logement-ma-vie/

Apple podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-logement-ma-vie/id1510535949

Tune in : https://tunein.com/podcasts/Health--Wellness-Podcasts/Mon-logement-ma-vie-p1320021/

Témoignages recueillis par Jean-Baptiste Vennin

 

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