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"Mon Logement, Ma Vie" - François, 83 ans

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Anastasia Wattecamps
Experte en Bien-être
Rédigé le : 29/12/20 · Modifié le : 19/01/21
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Dans "Mon Logement, Ma Vie", les seniors ont la parole ! Pour ce tout dernier épisode, nous nous rendons dans le Département de l’Essonne pour retrouver François, 83 ans, qui vit avec son épouse dans leur maison à Morangis.

Bienvenue dans ce dernier épisode de la saison 2 de « Mon Logement, ma vie », le podcast qui donne la parole aux seniors. Un programme à écouter sur Independanceroyale.com, disponible également sur l’ensemble des plateformes de diffusion de podcasts. Tout au long de cette deuxième saison, nous sommes partis à votre rencontre pour prendre de vos nouvelles. C’était évidemment l’occasion d’en savoir plus sur votre environnement, et comment vous avez vécu depuis chez vous cette année 2020 décidément pas comme les autres. Pour ce tout dernier épisode, nous nous rendons dans le Département de l’Essonne pour retrouver François, 83 ans, qui vit avec son épouse dans leur maison à Morangis.

Journaliste : Bonjour François. Merci de répondre à mes questions. La première d’entre elles est : comment s’est déroulé pour vous et vos proches ce second confinement ?

François : Sans problème particulier. Sauf peut-être ma femme qui trouve qu’elle ne sort pas trop. Mais enfin, non, ça se passe bien. Psychiquement, ça va aussi.

Journaliste : Sinon, tout le monde va bien dans votre famille ?

François : Oui, bien sûr. On n’est pas dans la morosité ambiante si j’ose dire.

Journaliste : Est-ce que vous avez des craintes pour les fêtes de fin d’année ? Comment ça va se dérouler Noël pour vous et votre famille ?

François : En petit comité forcément. Evidemment, il y a une frustration générale, parce que ça ne se passera pas comme les autres années. Sinon, ce sera en mode réduit. C’est une expérience à vivre. C’est la première fois que ça se produit. Ceci étant, je vous rassure, il n’y a rien de dramatique.

Journaliste : D’habitude, vous étiez combien ? Et là, vous allez être combien ?

François : C’est variable. Cela peut être entre une quinzaine et 6. Cette année, il y aura sans doute un peu moins de mouvement. Ça aurait été plus gênant si la clause de plus de 100km avait été maintenue.

Journaliste : De façon étalée, vous allez quand même réussir à avoir toute votre famille finalement ?

François : Oui, bien sûr. Je pense que pour les autres personnes, cela doit être pareil.

Journaliste : Oui. Il y en a qui ont carrément décidé de ne rien faire cette année aussi.

François : Après, il y a aussi des gens traumatisés. C’est sûr. C’est vrai qu’il y a des gens qui ont tellement peur que la peur domine et ils ne veulent recevoir personne. C’est une autre raison, ce n’est pas lié aux contingences imposées par le Covid. Les gens ont tellement peur. Ils restent chez eux avec les masques. Ils ne sortent plus. Ils ne voient plus personne. Mais, ça se comprend aussi. Quand on entend tout ce qui se dit à gauche et à droite, il y a de quoi avoir peur. Il faut dire qu’on entend tout et son contraire. Donc, on n’a plus de la quiétude.

Journaliste : Du coup, vous allez respecter quand même les distanciations sociales. A table, ça ne va pas être trop compliqué puisque vous serez moins nombreux. Donc, tout va bien se dérouler ?

François : Oui, bien sûr. Beaucoup de gens pourront faire comme ça à part l’aspect craintes. C’est vrai. Après 80 ans, si vous allez en réa, vous avez 1 chance sur 10 d’en sortir.

Journaliste : Justement, à 83 ans, vous et votre épouse êtes considérés comme des personnes à risques. Cela vous inquiète ou pas plus que cela ?

François : Non, non. Il faut dire déjà que j’ai eu le Covid.

Journaliste : Et vous vous en êtes bien sorti.

François : Oui, bien sûr. Mais, la première fois. Mais la contagion, ma femme par exemple ne l’a pas eu. Voilà. Donc, on n’est pas quand même dans les plus défavorisés par rapport à d’autres personnes qui peuvent avoir d’autres pathologies. Après, ça dépend de l’état de santé des gens. Ça dépend de beaucoup de choses. À priori, je ne connais pas de gens décédés du Covid.

Journaliste : Du coup, est-ce que vous attendez avec impatience le fameux vaccin ? Est-ce que vous vous ferez vacciner ?

François : Oui, on se fera vacciner. Maintenant on l’attend avec impatience, non pas plus que cela. Si ça continue comme ça, je peux attendre 3 mois. Attendre 3 ou 6 mois, c’est par rapport au vaccin. C’est vrai qu’à la longue, ça peut peser sur les relations sociales. Il y a des activités qui ne se font plus.

Journaliste : Et qu’est-ce qui est le plus compliqué pour vous du fait du coronavirus ? Parce que vous parlez de choses que l’on ne peut plus faire maintenant. Est-ce que vous pouvez donner des exemples vous concernant, des choses que vous faisiez auparavant et que vous ne faites plus maintenant et que vous regrettez peut-être de ne plus faire ?

François : On regrette par exemple des activités. On fait partie de clubs de randonnées, de clubs qui organisent des sorties… On est dans 3 ou 4 clubs comme ça avec des activités hebdomadaires ou mensuelles. Tout est bloqué. On ne peut plus rien faire.

Journaliste : ça vous manque ?

François : Oui. C’est sûr que ça manque pour l’aspect sorties. Mais, d’un autre côté, pour tout ce qui est randonnées, voyages et tout cela. De toute façon, on avait commencé à lever le pied là-dessus. Après, pour bouger, c’est plus difficile. Donc, il y a 10 ans, cela aurait été beaucoup plus difficile. Mais là maintenant, les choses se passent petit à petit.

Journaliste : Depuis que le coronavirus est en France, est-ce qu’au contraire vous faites des choses que vous ne faisiez pas avant ?

François : Oui, j’ai entretenu des tas de choses : refaire une terrasse, refaire de la menuiserie, refaire des peintures…

Journaliste : Oh, vous dites que vous levez le pied, mais pas tant que ça en fait. A 83 ans, vous êtes toujours hyperactif. C’est cool.

François : Ah non, quand je dis lever le pied, c’est par rapport à l’extérieur. Là, c’est chez moi. On peut toujours s’occuper. Il y a des trucs comme la lecture. On n’est pas tellement télé. On n’est pas des addicts aux séries, etc.

Journaliste : Avec le coronavirus, vous avez des craintes pour l’avenir : le vôtre, mais surtout celui de vos proches en raison de la pandémie et de ses répercussions, notamment d’un point de vue économique ?

François : Evidemment, c’est une période économiquement difficile. Sur le plan médical, si la vaccination se passe relativement bien, les choses peuvent rentrer à peu près dans l’ordre au mois de septembre avec la reprise des activités dont je vous parlais d’un point de vue social. D’un point de vue économique, cela va un petit peu dépendre de ce qui va se passer au niveau de l’Europe.

Journaliste : En termes d’emploi, il n’y a pas eu pour l’instant d’impact sur le travail de vos enfants ou petits-enfants ?

François : Non. Il y a des petits trucs. Par exemple, j’ai un petit-fils qui aurait dû avoir un contrat dans une boîte. Il ne l’a pas eu à cause de ça.

Journaliste : Et les autres, ils étaient en télétravail ?

François : Oui. C’est une idée originale qui laissera des traces je pense.

Journaliste : François, je le rappelle. Vous avez 83 ans. Vous paraissez plutôt en bonne santé. Vous êtes indépendant chez vous dans votre logement. Pourquoi cette indépendance chez soi est-elle importante ?

François : Je ne me suis jamais posé la question. Je ne suis pas dans l’état d’esprit, je n’ai même pas envisagé d’aller dans un Ehpad. Mais bon, on y ira peut-être un jour. Ecoutez, j’ai mes parents et mes beaux-parents qui sont décédés pratiquement à 100 ans. Pensez bien qu’ils ont terminé en maison de retraite. Donc, à ce titre, je les ai visité pas mal. Je connais bien aussi la tête des gens. Je dis la tête des gens, parce que d’autre part, dans une chorale, on va de temps en temps chanter dans les Ehpad. Quand on chante en face des gens qui sont sur des chaises, dormant à moitié, affalés, j’ai vu que c’est d’une tristesse incroyable. Pour les gens qui sont là, ils le disent eux-mêmes qu’ils attendent la fin. Ils n’attendent rien. C’est d’une tristesse, donc on chante en face d’eux. On essaie parfois de les faire chanter parce qu’on chante des chansons que les gens connaissaient.

Journaliste : Est-ce qu’il y a une pièce ou un endroit où vous êtes le plus souvent chez vous ?

François : Oui. On a l’avantage d’avoir 4 ou 5 pièces. On a chacun sa pièce. Il y a une pièce pour moi uniquement.

Journaliste : C’est important aussi d’avoir son petit côté rien qu’à soi ? Je dis cela parce qu’en période de coronavirus, comme on est confiné, la promiscuité peut aussi peser des fois. Donc, c’est bien d’avoir son petit nid rien qu’à soi.

François : Oui. De ce point de vue-là, on est privilégiés par rapport à d’autres. Mais, on a voulu que ce soit comme ça. Ce ne sont pas des choses qui tombent comme ça.

Journaliste : Vous avez travaillé pour.

François : Voilà. Quand on arrive à un certain âge, un jour on veut voir le résultat de ce qu’on a fait ou n’a pas fait. Enfin, comme tout le monde se plaint et que c’est la grande mode de se plaindre. Les vieux y participent peut-être plus largement que les autres. En disant qu’on est vieux. On a droit à ceci, on a droit à cela. Cela existe cette mentalité « on a droit à tout », « on n’a rien ». Les plus à plaindre c’est les jeunes. Regardez, nous on a des retraites qui tombent, c’est mineur par rapport à ces jeunes qui n’ont pas de boulot, qui n’ont pas de stage en entreprise. Ceux qui n’ont pas de boulot sont rapatriés chez leurs parents. Il y en a beaucoup qui étaient indépendants, du jour au lendemain, ils retournent chez papa et maman.

Journaliste : Cela fait un drôle d’effet.

François : Oui. C’est presque pire que de retourner dans un Ehpad.

Journaliste : Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite, notamment pour 2021, puisque ça va bientôt être la période des vœux ?

François : Que la santé se maintienne !

Spotify : https://open.spotify.com/show/5B53Kt9KVbRocxyB87UJlH

Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/1157212

Podcast Addict : https://podcast.ausha.co/mon-logement-ma-vie/

Apple podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-logement-ma-vie/id1510535949

Tune in : https://tunein.com/podcasts/Health--Wellness-Podcasts/Mon-logement-ma-vie-p1320021/

Témoignages recueillis par Jean-Baptiste Vennin

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